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Villa Commando

Aujourd'hui, petite journée urbex, nous sommes ou nombre de 3, on part pour la Belgique, avec quelques lieux à visiter sur notre liste. Celui-ci fut le dernier de la journée, et également, le plus épique, contrairement à nos attentes, ce qui nous a fait vivre une drôle d'aventure! 
 
Nous arrivons donc en fin d'après midi, devant cette petite villa des années 30, située en plein centre ville sur une grande avenue passante, on se stationne a coté du portail sur une place de stationnement. On sort, le portail ouvert, la porte également. Il y a des pièces en grand bordel, le compteur électrique est neuf, et la lumière s'allume dès la fermeture du disjoncteur. Je l'ouvre de suite pour éviter la mise en marche d'une éventuelle alarme. Malgré le désordre a l'entrée, certaines pièces nous réservent de belles surprises. On fait nos photos et on parcours les effets personnels de la vielle dame aillant quittée les lieux. Je termine mes photos quand soudain, l'un du groupe me signale qu'il a vu un homme qui s'était arrêté dans la rue, devant la maison, et qui est resté posté là en téléphonant. Le dernier du groupe, pense que c'est un simple passant intéressé par la maison... On le laisse faire quelques photos supplémentaires, et nous on continue de s'intéresser au lieu, au bout de 13min, mon flaire ne me dit rien de bon, et je dis a tous le monde qu'il vaut mieux évacuer de suite, car, par habitude, 15min c'est le temps moyen nécéssaire aux forces de l'ordre pour débarquer en cas d'alerte. On sort, on prend une photo du coté latéral de la maison quand soudain, on vit une grosse berline se garer en contre-sens sur le trottoir au niveau du portail.
 
Heureusement, l'un de nous avait repéré une "issue de secours" par l'arrière, ni l'une ni l'autre, on fonce vers cette évacuation, jonchée d'orties et de ronces, pour se retrouver dans un immense vergé et des hautes herbes. On s'arrête, on entend une voix qui crie dans un langage germanique, très effrayante au demeurant! On consulte la vue satellite sur le téléphone pour nous repérer, la seul issue possible, c'est de rejoindre la voie de chemin de fer et trouver une sortie en suite en espérant que cette dernière ne soit pas grillagée. On progresse donc dans les hautes herbes humides puis dans un sous-bois, on arrive a coté de la voie, pas de grillage, on marche a coté du ballastes et en fin, une sortie sur le parking d'un grand super marché. Ouf!!
 
Maintenant faut récupérer la voiture, toujours devant la maison, l'un de nous ayant gardé son sang froid, prend mes clefs et mes papiers, et part en laissant toutes les affaires sur le parking avec nous, 5 min après il arrive, avec la voiture, on charge, on repart sur les chapeaux de roues. Devant la maison, il y avait, le propriétaire, ainsi que deux policiers et leur véhicule. Ils ont bien reluqués mon ami qui rentrait dans la seule voiture française dans un rayon de 20km! Mais bon, il ne nous ont pas contrôlés, on est repartis, juste un petit stop a la station service et retour en France!
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