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Powerplant DC

Visitée en octobre 2017 et remise en service depuis novembre 2018.
 
Nous arrivons de nuit et entrons sur le site. Les chemins extérieurs sont éclairés, nous évoluons donc de zones d’ombres en zones d’ombres pour rester discret. Au détour des tours de refroidissement, nous apercevons un faisceau de lampe. Aprioris ce sont d’autres explorateurs. Nous approchons du bâtiment principal reliés à de nombreux bâtiments annexes par des passerelles. Finalement nous trouvons une porte ouverte dans une annexe et au détour de différentes passerelles nous finissons par entrer dans le bâtiment principal.
Là encore l’électricité fonctionne, tout le bâtiment est éclairé.
Nous commençons à photographie le laboratoire et les niveaux inférieurs ne nécessitant pas la lumière du jour. Les armoires électriques sont alimentées et pour cause, les différentes installations sont entretenues par des sécheurs d’air pour éviter la rouille au sein des turbines.
Après avoir shooté les sous-sols nous nous reposons et dormons un petit peu dans l’ancienne salle de contrôle dépourvu de matériel.
Au lever du jour nous nous rendons sur le toit, je me paie même le luxe d’emprunter l’ascenseur, choix que j’ai regretté au fur et à mesure de mon ascension à chaque grondement de la cabine sur les rails de guidage. Finalement j’arrive en là-haut sans encombre mais je suis redescendu à pied !
Enfin nous finissons par la turbogénératrice et les tours de refroidissement.
 
Cette centrale a été construite en 1959 et 1964 et comptait 3 unités de production multi carburants (charbon, mazout lourds et gaz). En 2001, les deux premières unités ont été détruites et la troisième a été améliorée pour profiter d’un cycle combiné vapeur et gaz qui consiste à faire tourner un ou deux alternateurs avec une turbine entrainée par les gaz d’échappement d’une chaudière chauffant de l’eau pour un cycle vapeur entrainant une seconde turbine. Le tout pour une puissance de plus de 380 MW. La salle de contrôle, a été délocalisée et modernisée permettant de contrôler 2 autre centrale à distance du même type. Cependant, en 2012, la société gérant la centrale déclara que l’activité de celle-ci n’était pas rentable car la turbine à vapeur, éprouvée par le temps montrait des signes de faiblesse et devait subir une importante maintenance. Pour pallier cela, au lieu d’effectuer la maintenance, l’unité a été convertie en cycle gaz ouvert, c’est-à-dire que seule la turbine entrainée par les gaz d’échappement issues de la combustion entrainerait le turboalternateur. Cela fait chuter la puissance de ce dernier a environ 260 MW.
Malgré cela en 2014 l’activité cessa et la centrale est incluse dans la réserve stratégique du pays.
Ce n’est qu’au milieu de l’année 2018 et par le manque de production électrique belge qu’Electrabel décida de remettre en service cette centrale pour pallier les éventuels manques d’énergie durant l’hiver.
D’important frais de remise en état sont débloqués et depuis le mois de novembre 2018 la centrale est de nouveau en service

© 2023 par Quentin Barbier

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